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Appel à la mobilisation les 31 mai et 6 juin


Appel IS IDF rassemblement MEN 31 mai & grève 6 juin

Réforme des retraites, « Pacte écoles, collèges, lycées généraux, technologiques et professionnels » : c’est toujours NON ! Tous au ministère le 31 mai, tous en grève le 6 juin !

Espérant nous faire tourner la page des retraites, le ministre Ndiaye a mis à l’ordre du jour du Comité Social d’Administration ministériel du 31 mai les décrets et arrêtés sur la « revalorisation » et le « pacte enseignant ».

Le « pacte » est un dispositif qui ne répond en rien aux attentes des collègues. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, il va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels, alors qu’une enquête de la DEPP a fait la lumière sur la réalité du temps de travail des enseignantes et enseignants (la moitié travaille plus de 43h par semaine) et que des chiffres de l’observatoire du bien-être confirment les conditions de travail difficiles pour la profession : la moitié des personnels est en état d’épuisement avancé. Dans le contexte de négociation des nouveaux plans d’action Egalité professionnelle dans notre ministère, où la demande sociale est forte, le pacte porte le risque avéré d’aggraver les inégalités femmes/hommes.

D’autre part, le pacte va considérablement dégrader le fonctionnement des écoles et des EPLE et fragiliser les collectifs de travail par une mise en concurrence des personnels.

Nos organisations contestent le choix du déploiement des réformes à coup de pactes au risque de traitements inéquitables des élèves dans le service public d’éducation. Cette stratégie est démultipliée pour la voie professionnelle où le Pacte est l’outil de mise en place de mesures contestables. Il s’agit d’un passage en force de la part du gouvernement, de la même manière que pour la réforme des retraites dont nous demandons toujours le retrait.

Nos organisations refusent le Pacte et réclament dans l’immédiat le basculement de l’enveloppe du pacte dans celle prévue pour le Socle. Nous revendiquons de véritables augmentations salariales en particulier par l’augmentation du point d’indice pour tous les personnels dans ce contexte de forte inflation.

Nos organisations FSU, UNSA Education, FNEC-FP-FO, SGEN-CFDT, SNALC et SUD éducation en Ile-de-France appellent les personnels à se réunir pour réaffirmer les revendications et à participer au rassemblement intersyndical organisé au ministère de l’Education nationale, le mercredi 31 mai à 14h30 (jour du CSA ministériel).

Avec les confédérations et organisations syndicales interprofessionnelles, elles appellent les personnels de l’Education nationale à être massivement en grève mardi 6 juin pour exiger l’abrogation de la loi sur les retraites !

Mercredi 31 mai : RDV 14h30 place Jacques Bainville (M° Solférino) en direction du ministère de l’Education nationale

Mardi 6 juin – grève et manifestation unitaire à Paris, RDV 14h00 – Invalides

Déclaration liminaire : CCMA du 19 avril


Bonjour à toutes et à tous,

La CCMA d’aujourd’hui se réunit autour de deux thèmes : les demandes de congés formation et les promotions. 

Tout d’abord abordons la question de la formation.

Sur 37 demandes, 25 – soient 70 % des demandes – concernent les congés pour préparer l’agrégation.

Cela peut s’expliquer très simplement : l’agrégation constitue la seule possibilité permettant une véritable et  « substantielle » augmentation salariale dans le contexte actuel. Rappelons qu’il n’y a toujours aucun plan pluriannuel de revalorisation et que la multiplication ou la hausse des primes ne rime pas avec augmentation salariale. Et le « pacte » à l’ordre du jour du ministère n’a pour réel but que le colmatage des heures de « trou » des élèves. Quant à l’augmentation du point d’indice de juillet 2022, elle n’a pas permis de compenser l’inflation, loin s’en faut. Comment s’étonner du nombre insuffisant de recrues – en tant que postulants aux concours comme en tant que maîtres délégués ?

L’agrégation interne est aussi la seule perspective de carrière possible pour nous, les agents publics, au sein de la fonction publique, alors que nous ne cessons pas d’être négligés et précarisés. D’ailleurs, nous regrettons que l’agrégation interne du privé ne jouisse pas de la même reconnaissance et de la même valeur que l’agrégation de nos collègues du public.

Et en même temps, l’obtention de ce concours peut s’apparenter à la conquête du Graal.  D’une part, le nombre de postes est encore plus limité pour les maîtres contractuels que pour les fonctionnaires,  et d’autre part, il requiert une préparation rigoureuse et exigeante qui demande du temps. De nombreux enseignants baissent les bras et renoncent, découragés.

Cependant, pour les collègues à qui le congé de formation sera accordé, nous souhaiterions savoir :

- quand cela sera-t-il notifié aux enseignants et aux établissements ?

- Pour les collègues qui demandent une prolongation de  leur congé, quelle règle est appliquée . ?

- Plus largement, en moyenne, combien de demandes de congés formation sont octroyées chaque année depuis 2012 ? Quelle est la tendance évolutive et des demandes de formation pour préparer l’agrégation et de leur octroi ?

Pour prolonger sur le thème de la formation continue :

Nous demandons que les formations continues soient dispensées et accessibles de façon égale pour les collègues du privé et du public au sein de l’Académie de Paris :

Par exemple, le BO du jeudi 13 avril a publié les nouveaux programmes de SVT de 6e et les enseignants de SVT du public avaient une réunion sur le sujet lundi 17 avril. Pourquoi les enseignants du privé sous contrat n’ont pas reçu d’invitation à ce moment essentiel pour accomplir notre mission ? A chaque nouveau programme,  nous avons droit à moins de réunion d’information et de formation sur la question.

Les enseignants du privé souhaiteraient pouvoir continuer à bénéficier de la qualité des formations continues auxquelles les fonctionnaires ont droit dans le public. Mais pour cela, il serait nécessaire que Formiris finance les formations de la DAFOR dispensées aux maîtres de l’enseignement privé. Nous déplorons l’absence de concertation entre la DAFOR et Formiris. Nous déplorons également l’absence d’information diffusée sur la question par le rectorat.

- Combien de collègues sont informés que Formiris est un organisme de financement des formations des enseignants du privé qui peut prendre en charge une partie du financement de la formation des enseignants ayant obtenu un congé, et ce dans la limite du budget alloué chaque année ?

- De la même façon, combien de maîtres sont informés par leur employeur, le rectorat, que Formiris s’engage à financer les formations dispensées par l’enseignement public aux enseignants du privé ?

- Nous souhaitons vous interpeller sur ce point et vous demander pourquoi cet accord n’est-il pas appliqué à Paris ?

Pourquoi le rectorat de Paris n’a-t-il toujours pas signé de convention avec Formiris IDF  alors que la Convention signée avec le ministère qui date du 27 janvier 2017 précise dans son Article 3 : « Des actions de formation organisées par les inspections ou missions académiques à la formation peuvent être ouvertes aux maîtres des établissements d’enseignement privés, après accord des services académiques et des responsables de FORMIRIS. La participation à ces actions sera financée sur la subvention versée à FORMIRIS par virement au responsable de la formation de l’enseignement public considéré. Le remboursement des frais de déplacement aux maîtres des établissements d’enseignement privés sous contrat sera pris en charge sur la subvention versée à FORMIRIS. »

L’autre thème ce cette CCMA sont les avancements d’échelon des professeurs contractuels et des MA

 Le SPEP CFDT avait demandé l’an passé que la représentativité hommes-femmes soit respectée lors de la commission portant sur l’accession à la Hors Classe.

Nous constatons que le rectorat a intégré ce paramètre d’emblée cette année pour les avancements et nous tenons à vous adresser nos remerciements pour cela.

 Enfin un dernier point a été ajouté à l’ordre du jour : il concerne les maîtres délégués.

Nous constatons sur le terrain que leur nombre augmente.

  • Nous aimerions savoir combien de maîtres délégués ont cette année un contrat avec le rectorat ?
  • Combien étaient-ils en 2021-22 ? En 2020-21 ?

 Nous ne pouvons pas les évoquer sans dénoncer le « Scandale » que représente leur faible rémunération, plus de 20 % moindre que la rémunération de leurs homologues du public. Nous espérons que le ministère ouvrira des listes d’aptitude à la titularisation pour les maîtres en CDI, à défaut des concours exceptionnels promis mais qui ne sont restés que des mirages lointains pour nos collègues du second degré parisien.

Quant aux cas particuliers des 22 agents anciens MA2 reclassés MA1 sans report d’ancienneté dans l’échelon, nous espérons que vous ferez le geste qui va avec la parole de l’État qui avait été donnée et que nous pourrons de nouveau vous exprimer notre reconnaissance et notre soulagement aussi pour cela, et pour les agents concernés, et pour la qualité du dialogue social qui prévaut dans notre instance. L’essentiel.

Les élus du SPEP – CFDT

Mobilisation et manifestation les 16 février et 7 mars


« J’en appelle à la responsabilité du gouvernement, à la prise en compte de ce monde du travail qui exprime un profond rejet des 64 ans. »

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT

Il ne fait pas de doute que Laurent Berger, Secrétaire général de la CFDT, a pris la tête de l’intersyndicale et donne le tempo. Sur le terrain, la CFDT a montré sa capacité à mobiliser – à chaque manifestation, un tiers des manifestants est dans le cortège orange. Et parmi eux, à Paris, nos militants, adhérents, sympathisants enseignants du privé sous contrat sont présents à nos côtés pour s’opposer à cette réforme qui pénalise en particulier les carrières hachées, les femmes et ceux qui ont commencé très tôt.

 Le gouvernement a choisi de se mettre des ornières face aux manifestations de masse qui se déroulent à Paris et dans toute la France, et préfère regarder vers les députés LR pour marchander le vote de leur réforme. Nous regrettons particulièrement l’absence de dialogue social, le mépris qu’il est fait des corps intermédiaires qui montrent pourtant leurs capacités à mobiliser et à organiser les mouvements sociaux, et qui sont en même temps des composantes importantes de la démocratie et de la paix sociale. Vouloir s’en priver peut être lourd de conséquences pour notre démocratie.

Dans ce contexte, le SPEP CFDT suit le durcissement de la CFDT qui déplore que le réformisme syndical que nous prônons tant depuis trente ans soit si peu considéré sous la présidence macronienne. Le temps est compté de part et d’autre puisque la durée d’examen du texte par le parlement est limitée à 50 jours – soit jusqu’au 26 mars -, en raison de l’utilisation de l’article 47.1 de la Constitution par le gouvernement. Entre temps, espérons que le gouvernement acceptera enfin de négocier avant le durcissement du mouvement, car :« Qui bloque aujourd’hui ? Pas nous, c’est le gouvernement (…) On appelle à mettre la France à l’arrêt », pour finir comme nous avons commencé, sur les propos de Laurent Berger.

Nous appelons à la mobilisation et à la manifestation le jeudi 16 février et le mardi 7 mars 2023. 

Judith Volcot – Secrétaire Générale du SPEP – CFDT 

CCMA du 1er février : déclaration liminaire


Déclaration liminaire du 1er février 2023

Mesdames et Messieurs les membres de la CCMA,

Le métier d’enseignant est une véritable vocation, qui ne trouve plus aujourd’hui de volontaires tant il est peu valorisé. Les enseignants sont mal payés, tout le monde le sait, et les perspectives d’évolution de carrière sont limitées, en particulier pour les agents publics de l’enseignement privé sous contrat.

Une fois de plus, nous le constatons en CCMA : les probabilités d’accéder à la liste d’aptitude de l’agrégation sont infimes et les chances de devenir agrégé sont bien plus élevées en passant le concours ! Mais passer le concours de l’agrégation requiert au moins six mois de disponibilité et d’investissement, et ce n’est pas toujours conciliable avec nos vies d’adultes dans la cité.

Les avis finaux des rendez-vous de carrière quant à eux laissent perplexes. L’avis pérenne peut considérablement ralentir l’accession à la hors classe et les contingents pour la bonification post rendez-vous de carrière, restent trop limités. C’est la raison pour laquelle nombre de collègues sont dans l’incompréhension et le désappointement quand ils prennent connaissance d’un avis du recteur décevant et parfois en décalage patent avec l’évaluation de l’Inspecteur et du Directeur. Cette année encore, c’est le cas des collègues qui nous soumettent leur demande de recours.

Si on ajoute à ce tableau les suppressions de postes annoncées lundi et l’éloignement de l’alignement des retraites du privé sous contrat sur les retraites des agents publics, le tableau apparaît fort sombre.

 Pourtant des solutions existent !

Pour commencer, élargir les contingents pour permettre à un plus grand nombre de passer plus aisément à l’échelon, au grade ou au même corps supérieur.

Permettre ensuite que les agents privés sous contrat ne soient pas aussi désavantagés par le projet de réforme des retraites brutal pour les collègues qui étaient sur le point de partir à la retraite à taux plein, et injuste en particulier pour les collègues femmes dont les carrières sont souvent hachées par des choix familiaux.

Précisons que tous les enseignants du privé, notamment ceux ayant opéré une reconversion professionnelle, pâtiraient de cette réforme contrairement à ce que qu’ose affirmer le ministre de la transformation et de la fonction publiques Stanislas GUERINI sur nos adresses mail personnelles, soulignant ainsi son ignorance du statut des agents publics travaillant dans les écoles privées sous contrat.

Hier, mardi 31 janvier, Place d’Italie et dans 200 autres lieux de rassemblement en France, nous étions très nombreux et unis pour demander d’une même voix notre refus du report de l’âge légal à la retraite à 64 ans. Cette union intersyndicale est forte et renforce notre poids et notre action. Nous espérons qu’elle augure d’autres actions collectives porteuses, y compris localement, en CCMA, à Paris.

Nous vous remercions pour votre écoute.

Résultats des élections professionnelles


Le SPEP – CFDT a gagné les élections CCMA et siègera en CCMD.

L’équipe du SPEP – CFDT remercie tous les enseignants, adhérents et sympathisants, qui ont permis la victoire du SPEP – CFDT !

Merci de votre confiance ! 

Les élus CCMA

Emilie LIPKOWICZ, JULIE GAUER, Judith VOLCOT, Romain BORRELLI, Alexandra DELMAS, Anne LE PAGE 

Les élues CCMD

Florence LAVAULT, Alice ROZIERE

Elections professionnelles du 1er au 8 décembre : mode d’emploi


Les élections professionnelles se dérouleront, en ligne, du 1er au 8 décembre

 1/ Accédez à votre portail électeur, ici

votre identifiant est votre mail académique : prénom.nom@ac-paris.fr

Lors de votre première connexion, il faudra créer un mot de passe de 12 caractères et choisir une question défi (en cas d’oubli du mot de passe)

2/ Je clique sur consulter les scrutins, les candidatures et voter

3/ Je saisis mon code de vote (en bas à gauche sur la notice de vote)

4/ J’active les logos (en bas de la page) et je vote deux fois

 

votez Fep !

votez orange !

Déclaration liminaire du SPEP : CCMA du 29 juin


Déclaration liminaire SPEP-CFDT

CCMA du Mercredi 29 juin.

Mesdames, Messieurs,

Nous voici réunis, pour cette dernière commission de l’année 2021-2022, afin de statuer sur les dernières promotions, dans un contexte d’inflation, de grands questionnements autour du devenir de notre profession et de sa considération aussi bien par notre Ministère que par le public.

Concernant le passage à la hors-classe, compte-tenu du contingent octroyé par le Ministère, le SPEP-CFDT se demande si,

  • La mixité proportionnelle sera  appliquée ?
  • La représentativité des disciplines sera prise en compte ?
  • Quelles seront les règles en cas d’égalité entre deux agents ?
  • L’ancienneté des services est prise en compte ?

Un certain nombre de professeurs sont sans rendez-vous de carrière. De fait, leur appréciation finale n’est pas celle que l’Inspecteur et le Recteur auraient pu leur mettre. Ces situations se retrouvent chez les certifiés 10ème échelon par exemple mais également chez certains professeurs agrégés pouvant prétendre à la Hors-Classe.

Prenons ainsi, l’exemple de l’année dernière : en Lettres modernes, deux promouvables ont été remontées au Ministère. La n°2 a obtenu la promotion et celle classée l’an passé n°1 est encore là, cette année en n°1.

Nous demandons donc à la DEP, quels critères sont retenus au niveau national dans l’attribution de cette promotion ?

Le SPEP-CFDT demande également à la DEP, s’il est possible d’obtenir un document concernant le mouvement : une fois les dernières installations faites après la CCMA et l’installation des lauréats de concours. Nous ne disposons pas d’un document final permettant de clôturer l’année scolaire.

Enfin, le mardi 28 juin 2022 a été annoncé un dégel du point d’indice de 3,5% à partir du 1er juillet, après plusieurs années de blocage mais dont les contours sont particulièrement flous :

  • Il s’agit du premier dégel du point d’indice depuis 2017 qui avait été suivi d’une hausse des charges affaiblissant ainsi les effets positifs de cette mesure.
  • L’inflation devrait atteindre 7% sur un an à partir du mois de septembre (après une augmentation de près de 5% en mai).
  • Comment s’assurer que le pouvoir d’achat de nos collègues ne sera pas impacté, voire que beaucoup ne basculeront pas dans la précarité?

Nous remercions les services de la DEP / du Rectorat pour le suivi diligent des dossiers en souffrance, tant sur le plan financier que pour la résolution de situations complexes ce, particulièrement dans le mouvement.

 

 

 

 

 

 

Déclaration liminaire du SPEP à la CCMA du 15 juin


 

 

DECLARATION LIMINAIRE CCMA DU MERCREDI 15 JUIN 2022

 Aujourd’hui marque la clôture du mouvement de cette année scolaire 2021-2022.

Si nous avons confiance dans le fait que de nombreux collègues pourront voir leurs vœux aboutir ou des situations délicates réglées, nous sommes inquiets.

En effet, dès le début des opérations, nous avons signalé que de nombreux collègues n’étaient pas contactés par les Établissements, ce que nous avons tout de suite signalé au Rectorat du reste. A l’évidence, certains ne jouent pas le jeu du mouvement !

Le calendrier du mouvement n’aide guère plus, ce qui a déjà été évoqué à plusieurs reprises.

Certains professeurs titulaires, se voient contraints d’aller chercher un complément de service ailleurs, alors que des heures restent vacantes dans leurs Établissements, voyant ainsi leurs conditions de travail et d’enseignement se dégrader. N’oublions pas que cela peut également compliquer la vie des Chefs d’Établissement à cause de la multiplication des emplois du temps.

Le Rectorat a-t-il demandé aux Chefs d’Établissement de recevoir ou à défaut de contacter les candidats ?

Pour les professeurs se retrouvant en situation précaire et dont des heures sont vacantes dans les Établissements, quelles actions le Rectorat a-t-il mené auprès des Chefs d’Établissement ?

Enfin, nous manquons de professeurs. A quoi est-ce dû ? A qui la faute ?

Un manque de considération ? Un manque de revalorisation ? L’attente « estivale » d’un hypothétique dégel du point d’indice face à une inflation galopante ne résoudra rien.

Il y a un manque de vocation face à des conditions d’enseignement qui deviennent toujours plus contraignantes : pour exemple, prenons cette fin d’année dont le calendrier entraîne une surmobilisation des enseignants et ne laisse plus aucune place à la pédagogie ou à l’humain.

Le SIEC mobilise dans des conditions très particulières nos collègues : convocations de dernières minutes, rythmes particulièrement soutenus (8 heures – 18 heures), professeurs envoyés à plus de deux heures de leur domicile….

Évoquons également les notes « appliquées » de spécialités qui seront finalement données à nos élèves sans aucune concertation selon des critères d’harmonisation que nous ne connaissons pas. Vraiment, cela permet de créer les conditions de futures vocations et à reconsidérer un métier qui est en perte de vitesse. Vous êtes en contact avec le SIEC, nous vous remercions d’évoquer ces dysfonctionnements.

Enfin, pourquoi les organisations syndicales du privé n’ont-elles pas été conviées aux réunions sur Candelec. Quelles seront les modalités des élections de la Fonction publique ?

Les élues CCMA pour le SPEP-CFDT.

CCMA du 20 avril : déclaration liminaire du SPEP – CFDT


Déclaration Liminaire du SPEP – CFDT à la CCMA du 20 avril 2022

Nous remercions les services du Rectorat de Paris pour leur disponibilité, leur réactivité et leur écoute. Cela nous a permis d’aider à ce que la situation d’un certain nombre de collègues soit examinée, explicitée, régularisée : qu’ils soient en difficulté de paiement ou autre.

Pour cette CCMA du Mercredi 20 avril 2022, nous souhaiterions aborder trois grands points.

Nous constatons que les conditions d’accès aux listes d’aptitudes restent trop restrictives. Le SPEP-CFDT propose la titularisation des Délégués Auxiliaires en CDI, ainsi que le rétablissement du 3ème concours, ce qui permettrait une reconnaissance professionnelle des services accomplis par ces maîtres, ainsi qu’une augmentation salariale avec l’accession à une grille de rémunération supérieure pour le même travail et les mêmes missions, à un moment où l’inflation est très importante.

Aujourd’hui nous allons statuer sur les demandes de congé de formation.  Cependant, trop peu de Maîtres sont informés de la façon dont ils peuvent utiliser le CPF. Ce n’est qu’en allant sur le site du Rectorat et en faisant une recherche qu’ils peuvent connaître les modalités d’utilisation du CPF pour une campagne qui va s’achever le dimanche 24 avril 2022.

Dans la circulaire du 18 mars 2022, l’utilisation du CPF a un champ d’utilisation restreint.

Pourquoi le CPF ne peut-il être utilisé pour les formations proposées par l’académie dans le cadre de la formation continue, sachant que pour certaines les places sont limitées – ou pour financer les formations au permis de conduire (contrairement à une pratique du secteur privé) ? Le Rectorat de Paris pourrait-il communiquer plus ouvertement sur ce sujet afin de permettre à plus de Maîtres de se former ?

Le nombre de demandes de ruptures conventionnelles des maîtres augmente. La commission statuant sur la question était d’ailleurs prévue ce matin. Les raisons en sont diverses. Mais s’il en est une qui revient plus souvent, c’est la charge de travail demandée aux professeurs qui est bien plus conséquente. En outre, la charge mentale avec la sollicitation bien plus conséquente des professeurs, liée à l’utilisation du numérique est également à prendre en considération. Quelles solutions pérennes peut-on mettre en œuvre afin d’améliorer le bien-être des Maîtres ?

Enfin, dans un contexte international très particulier et éprouvant, nous pensons qu’il est important que les écoles de l’enseignement privé sous contrat remplissent leur mission de service public en accueillant des enfants de réfugiés d’Ukraine – ou d’ailleurs – mais en en ayant les moyens suffisants en termes de formations et de structures. Nous insistons sur la nécessité de former des professeurs de l’enseignement privé sous contrat notamment au FLE et à l’accueil de réfugiés.

Nous vous remercions,

Les Elus CCMA SPEP-CFDT