Archives pour la catégorie L’actualité manifestations/pétitions

Mobilisation le 23 mars : 64 ans, c’est non!


LA MOBILISATION CONTINUE !

Alors que nous vivons, depuis le 19 janvier, le mouvement social le plus important de ces dernières décennies, le gouvernement a décidé le passage en force du projet de réforme des retraites par 49.3. C’est la preuve qu’il ne bénéficie d’aucune majorité pour faire adopter cette réforme rejetée par la majorité de la population ainsi que ses représentantes et représentants.

Face à la surdité et l’entêtement du gouvernement,  la CFDT appelle, en intersyndicale à une nouvelle journée de mobilisation le  JEUDI 23 MARS

Cette réforme doit être abandonnée !  Soyons des millions dans la rue pour mettre la pression sur le Gouvernement   et obtenir le retrait des 64 ans !

 

Mobilisation et manifestation les 16 février et 7 mars


« J’en appelle à la responsabilité du gouvernement, à la prise en compte de ce monde du travail qui exprime un profond rejet des 64 ans. »

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT

Il ne fait pas de doute que Laurent Berger, Secrétaire général de la CFDT, a pris la tête de l’intersyndicale et donne le tempo. Sur le terrain, la CFDT a montré sa capacité à mobiliser – à chaque manifestation, un tiers des manifestants est dans le cortège orange. Et parmi eux, à Paris, nos militants, adhérents, sympathisants enseignants du privé sous contrat sont présents à nos côtés pour s’opposer à cette réforme qui pénalise en particulier les carrières hachées, les femmes et ceux qui ont commencé très tôt.

 Le gouvernement a choisi de se mettre des ornières face aux manifestations de masse qui se déroulent à Paris et dans toute la France, et préfère regarder vers les députés LR pour marchander le vote de leur réforme. Nous regrettons particulièrement l’absence de dialogue social, le mépris qu’il est fait des corps intermédiaires qui montrent pourtant leurs capacités à mobiliser et à organiser les mouvements sociaux, et qui sont en même temps des composantes importantes de la démocratie et de la paix sociale. Vouloir s’en priver peut être lourd de conséquences pour notre démocratie.

Dans ce contexte, le SPEP CFDT suit le durcissement de la CFDT qui déplore que le réformisme syndical que nous prônons tant depuis trente ans soit si peu considéré sous la présidence macronienne. Le temps est compté de part et d’autre puisque la durée d’examen du texte par le parlement est limitée à 50 jours – soit jusqu’au 26 mars -, en raison de l’utilisation de l’article 47.1 de la Constitution par le gouvernement. Entre temps, espérons que le gouvernement acceptera enfin de négocier avant le durcissement du mouvement, car :« Qui bloque aujourd’hui ? Pas nous, c’est le gouvernement (…) On appelle à mettre la France à l’arrêt », pour finir comme nous avons commencé, sur les propos de Laurent Berger.

Nous appelons à la mobilisation et à la manifestation le jeudi 16 février et le mardi 7 mars 2023. 

Judith Volcot – Secrétaire Générale du SPEP – CFDT 

RDV le 19 janvier – 13H – Place de la République : 64 ans c’est non !


POUR LA CFDT, CELA A TOUJOURS ÉTÉ NON !

Cette mesure est brutale et profondément injuste.

Elle va contraindre des millions de personnes à travailler plus, sans gagner plus. Ce sont les salariés qui ont commencé à travailler tôt et/ou qui ont souvent des carrières modestes qui vont payer le prix de cette réforme. Pire, il n’y a pas de problème dramatique de financement de notre système de retraites qui justifie une telle mesure.

Concrètement, cela signifie :
Né·es en 1961 > 3 mois de travail en + pour rien !
Né·es entre 1962 et 67 > de 6 à 21 mois en + pour rien !
Né·es en 1968 et plus > 2 ans de travail en + pour rien !

LA CFDT APPELLE À LA MOBILISATION LE JEUDI 19 JANVIER 2023

POUR DIRE HAUT ET FORT : « 64 ANS C’EST NON !« 

Communiqué intersyndical régional 12 janvier 2023

Elections professionnelles du 1er au 8 décembre : mode d’emploi


Les élections professionnelles se dérouleront, en ligne, du 1er au 8 décembre

 1/ Accédez à votre portail électeur, ici

votre identifiant est votre mail académique : prénom.nom@ac-paris.fr

Lors de votre première connexion, il faudra créer un mot de passe de 12 caractères et choisir une question défi (en cas d’oubli du mot de passe)

2/ Je clique sur consulter les scrutins, les candidatures et voter

3/ Je saisis mon code de vote (en bas à gauche sur la notice de vote)

4/ J’active les logos (en bas de la page) et je vote deux fois

 

votez Fep !

votez orange !

La Fep – CFDT reçue au ministère le 1er juin 2O22


Cette rencontre, conformément aux engagements pris par le ministère d’un rendez-vous trimestriel, était l’occasion de faire le point sur plusieurs dossiers chauds du moment.

Concours

Les chiffres alarmants pour l’enseignement public en termes d’admissibilité semblent, pour l’instant, épargner l’enseignement privé sous contrat. Le nombre de candidat∙es admissibles y reste plus élevé par rapport au nombre de postes aux concours. Mais il est plus faible que l’an dernier, avec des différences selon les disciplines et le degré. Incohérent au vu de la précarité de nombre de nos collègues, dénoncée par la CFDT.

Enseignements de spécialité

Les responsables de la Fep ont fait part des dysfonctionnements dans plusieurs académies pour l’attribution des 4 demi-journées aux professeur∙es chargé∙es des corrections des épreuves de spécialité. Le ministère nous a pourtant assuré avoir donné des consignes strictes aux recteurs et rectrices. Force est de constater, une fois encore, que le dialogue quasi inexistant avec l’équipe pédagogique dans de nombreux établissements, a conduit à un autoritarisme des chef∙fes d’établissement, seul∙es décideurs et décideuses pour libérer les collègues de leurs cours.

Mouvement de l’emploi et stagiaires : flou juridique et injustice

La réforme de la formation initiale nécessite une gestion des stagiaires, l’année du concours, plus complexe pour assurer un temps plein aux Master MEEF. Le flou juridique conduit, une fois de plus, certaines académies, à s’affranchir des priorités dans les affectations entre stagiaires et maîtres demandant une mutation, créant ainsi une iniquité sur le territoire. Sur ce plan, l’académie de Nantes obtient la palme. Heureusement que nos élu∙es dans les commissions se chargeront, pour les collègues lésé∙es, de faire remonter ces dysfonctionnements et obtiendront gain de cause dans la plupart des situations.

Éducation prioritaire

Autre sujet sur lequel la CFDT a alerté le ministère : l’expérimentation des contrats locaux d’accompagnement débutée dans 3 académies en septembre dernier et qui s’étendra à 12 à la rentrée avant une extension à l’Outremer en 2023. Là aussi, un certain flou dans le contenu des projets menés a conduit la Fep-CFDT à demander au ministère de lui fournir un premier bilan de l’utilisation des moyens dans les 6 établissements pilotes.

Un espoir pour les maîtres délégués

Le combat des militant∙es de la CFDT, contre la précarité des enseignant∙es entrant dans le métier et qui se prolonge très souvent, faute de volonté du ministère d’y remédier, reste d’actualité. Leur rémunération proche du SMIC, bien en deçà de celle des contractuels du public, verra-t-elle un alignement sur l’enseignement public que nous revendiquons depuis des années ? Certainement si l’on en croit nos interlocuteurs, à un horizon de moins de 2 ans…

D’ici là, et rapidement, la Fep-CFDT demande une revalorisation de l’ensemble des rémunérations et une hausse du point d’indice de la fonction publique, élément incontournable pour rendre son attractivité au métier d’enseignant∙e.

Faire barrage à Marine Le Pen : tribune de Laurent Berger et Philippe Martinez


TRIBUNE. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, et Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, rappelle que le projet politique du Rassemblement national représente un danger pour les travailleurs.

 

« Jamais la menace de voir l’extrême droite à l’Élysée n’a été aussi forte. Elle nous impose de prendre la parole aujourd’hui pour éviter ce scénario catastrophe. Nous sommes les responsables des plus grandes organisations syndicales françaises. Nous regroupons des centaines de milliers d’adhérents et des millions de travailleurs nous font confiance dans les entreprises et les administrations. Nous les écoutons, nous les accompagnons, nous les défendons. C’est à ce titre que nous alertons sur le péril que représentent Marine le Pen et son parti.

Le Rassemblement national n’a pas changé. Comme le Front national en son temps, il est profondément ancré dans l’histoire de l’extrême droite française, raciste, antisémite, homophobe, et sexiste. Tout son programme est centré sur le rejet de l’autre et le repli sur soi. La préférence nationale, rebaptisée priorité nationale, est au cœur de chacune de ses propositions. En l’inscrivant dans la Constitution comme elle le promet, Marine Le Pen souhaite saper un des fondements de notre République, l’égalité entre tous les citoyens. Nous ne voulons pas de cette société-là. Tous les jours, nos équipes se battent pour lutter contre les discriminations, quelles qu’elles soient. Ce contre-pouvoir, Marine Le Pen a pour projet de le faire disparaître. En favorisant l’émergence d’une myriade de petits syndicats « maison » corporatistes, elle veut affaiblir les organisations syndicales représentatives et limiter la défense des salariés.

Elle fera de même, n’en doutons pas, avec toute la société civile organisée qui se dressera sur sa route. Son projet revient sur des droits fondamentaux pour les femmes gagnées par les associations et les syndicats, n’intègre aucune mesure pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique qui menace l’avenir de notre planète. Il affiche en revanche une complaisance, voire une solidarité avec beaucoup d’autocrates d’hier et d’aujourd’hui qui restreignent les libertés individuelles (Orban, Bolsonaro, Trump…) ou n’hésitent pas à entrer en guerre pour étendre leur territoire (Poutine).

Nous sommes deux acteurs engagés qui croient, malgré leurs divergences, à la force du dialogue et à l’action collective pour construire une société plus juste. Nous sommes deux responsables d’organisations qui ne se résignent pas à voir l’extrême droite au pouvoir.

Le Rassemblement national est un danger pour les droits fondamentaux des citoyens et des travailleurs. Il ne peut pas être considéré comme les partis républicains, respectueux et garants de notre devise, liberté, égalité, fraternité. Ne lui confions pas les clés de notre démocratie, au risque de les perdre. »

 

Soutenir le peuple ukrainien et accueillir dignement les réfugiés


Appel à soutenir le peuple ukrainien

Afin de soutenir le peuple ukrainien, la Confédération Syndicale Internationale a lancé un appel aux dons. Un appel auquel la CFDT a répondu. La CFDT invite ses organisations et ses adhérents à participer à cette action.

Pour répondre à l’appel de la Confédération syndicale internationale : https://petitions.ituc-csi.org/support-ukraine-fr

L’ensemble des fonds récoltés seront transmis par la CSI à la FPU et la KPVU pour soutenir leur travail humanitaire en Ukraine.

Déclaration commune et revendications du SGEN et da la FEP CFDT

déclaration commune

Le Sgen et la Fep ont demandé le déblocage de moyens pour accueillir les étudiant·e·s, les enseignant·e·s et les scientifiques, notamment par un soutien au dispositif Pause (Programme d’accueil en urgence des scientifiques en exil) ; plus de moyens en personnels dans les établissements scolaires pour l’accueil des enfants ukrainien·ne·s ; la multiplication des outils mis à la disposition des équipes, parmi lesquels les Fle (Français langue étrangère) et FLS (Français langue seconde) ; le développement rapide, dans le public comme dans le privé sous contrat, de dispositifs telles les Unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A).

En réponse aux interventions des organisations syndicales, dont certaines allaient dans le sens de celle du Sgen et de la Fep CFDT, la Direction générale de l’enseignement scolaire (Dgesco) a affirmé que le ministère prenait les choses en mains, que des places avaient été identifiées dans tous les territoires pour l’accueil des élèves et que des outils de compréhension du système éducatif français, en ukrainien, étaient notamment déjà mis à disposition.