Archives pour la catégorie L’actualité manifestations/pétitions

Réforme du lycée professionnel : communiqué de la Fep et du Sgen



COMMUNIQUÉ de PRESSE

La CFDT et ses deux fédérations Éducation, Fep et Sgen, avaient participé aux discussions pour revendiquer :

- la consolidation de la voie professionnelle sous statut scolaire
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une meilleure reconnaissance du travail des agents
-
des mesures pour une réussite, inclusion et insertion de tous les élèves.

Les annonces présidentielles actent la conservation du lycée professionnel et l’abandon de l’augmentation de 50% des périodes de stage en bac pro. La CFDT a donc été entendue sur ce point. Les mesures contre le décrochage et pour linsertion professionnelle vont également dans le bon sens.

La gratification des stages reconnaît l’investissement des élèves, mais elle ne résout pas l’ensemble des difficultés. Il faut aussi améliorer la dimension formative des stages et combattre leurs biais discriminants (genre, origine sociale, territoires). Autant de points qui nécessiteront l’engagement des structures accueillantes.

Proposer aux professeurs un « super pacte LP » est un nouveau signe du mépris et de la méconnaissance de la réalité de leur investissement au service des élèves. La CFDT refuse l’idée d’ajouter du travail à des personnels déjà épuisés. Elle revendique que l’ensemble des tâches déjà effectuées soient rémunérées à leur juste valeur

RDV le 6 juin


Toujours unis, nombreux et déterminés pour le retrait et pour le progrès social

2,3 millions de jeunes, de salarié.es et de retraité.e.s ont défilé partout en France, faisant de ce 1er mai 2023 un des plus importants de notre histoire sociale. Une centaine de syndicalistes des 5 continents ont rejoint notre manifestation parisienne en soutien à la mobilisation française. Parmi eux, étaient présent.e.s Esther Lynch, secrétaire générale de la CES et Luc Triangle, secrétaire général de la CSI. Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont battus tant par le nombre de manifestant.e.s que par le nombre de grévistes dans le public comme dans le privé.

Malgré cela l’exécutif a enchaîné les passages en force : refus de recevoir les syndicats, utilisation du 49‐3, promulgation immédiate malgré la censure partielle du conseil constitutionnel… La décision du Président de la République de maintenir sa réforme malgré l’opposition quasi unanime de la population crée une défiance profonde. L’intersyndicale dénonce, une nouvelle fois, solennellement, ces décisions autoritaires qui ajoutent à la crise sociale une crise démocratique. L’intersyndicale a toujours refusé de céder à ces provocations et s’est attachée à maintenir une mobilisation pacifique, festive et populaire malgré des incidents parfois graves que nous déplorons.

Dans l’attente de la décision sur le RIP, l’intersyndicale se félicite de la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites qui sera à l’ordre du jour le 8 juin prochain à l’Assemblée nationale. Cette proposition de loi permettra pour la première fois à la représentation nationale de se prononcer par un vote sur la réforme des retraites.

Nous appelons unitairement nos organisations à aller rencontrer les députés partout pour les appeler à voter cette proposition de loi. Dans ce cadre, l’intersyndicale appelle à multiplier les initiatives avec notamment une nouvelle journée d’action commune, de grèves et de manifestions le 6 juin prochain permettant à l’ensemble des salariés de se faire entendre des parlementaires.

Depuis 6 mois, les organisations syndicales de salariés font de nombreuses propositions, notamment en matière de financement, pour renforcer notre système de retraite par répartition et le rendre plus juste.

Le gouvernement a annoncé l’ouverture d’un cycle de concertations sans que l’objet ni le cadre ne soient précisément fixés. Les organisations syndicales de salarié.e.s rappelleront leur refus de la réforme des retraites.

Elles travailleront à des propositions intersyndicales communes mettant à contribution les employeurs, pour que les préoccupations des salarié.e.s soient enfin prises en compte, en matière de salaires, de conditions de travail, de santé au travail, de démocratie sociale, d’égalité F/H et d’environnement notamment. La défiance est profonde et le dialogue ne pourra être rétabli que si le gouvernement prouve sa volonté de prendre enfin en compte les propositions des organisations syndicales.

Le 2 mai 2023

Mouvement 1er degré


La circulaire relative à la 2ème phase du mouvement des maîtres contractuels a été publiée ainsi que les annexes et la liste des postes vacants ou susceptibles de l’être.

La fiche de candidature et le récapitulatif des voeux sont à transmettre exclusivement à ce.dep1@ac-paris.fr avant le 17 avril 2023 pour les enseignants déjà gérés par l’académie de Paris.

La circulaire

23AN0086 Circulaire 2ème phase du mouvement_2023

Annexe 1 : fiche de candidature et récapitulatif des voeux

23AN0086 Annexe 1_fiche de candidatures_mouvement 2022(1)

Annexe 2 : liste des postes vacants

Liste des postes au mouvement 2023

 

Communiqué intersyndical : RDV le 6 avril


L’intersyndicale déterminée donne rendez-vous le 6 avril

À l’appel de l’intersyndicale ce sont plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, jeunes et retraités qui se sont mis en grève et ont manifesté. Le monde du travail s’est une nouvelle fois mobilisé dans toute la France de façon massive et déterminée, pour le retrait de la réforme des retraites. La jeunesse a encore une fois été très présente dans les mobilisations.

Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis 50 ans, très largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique, l’absence de réponse de l’exécutif conduit à une situation de tensions dans le pays qui nous inquiète très fortement.

En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale. Pourtant, dès le début, les organisations syndicales et de jeunesse avaient prévenu l’exécutif du risque d’explosion sociale que pouvait provoquer cette reforme injuste, injustifiée et brutale.

Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester. Alors que le calme a toujours caractérisé le mouvement, l’intersyndicale déplore le nombre de blessés. 

Depuis des semaines, nos organisations ont fait preuve d’une grande responsabilité. Aujourd’hui encore, nous demandons au gouvernement de prendre la sienne.
L’intersyndicale soutient les mobilisations, manifestations, les actions intersyndicales et grèves qui perdurent depuis janvier. Elle appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraité.es à continuer de se mobiliser.

Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité définis localement et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril partout dans le pays. 

L’intersyndicale se réunira prochainement.

Le 28 mars 2023

 

La CFDT demande au Gouvernement de retirer son projet de réforme des retraites


Déclaration du Bureau national de la CFDT 17 mars 2023

La CFDT demande solennellement au Gouvernement de retirer son projet de réforme des retraites

Le Bureau national de la CFDT s’est réuni le 16 mars 2023, jour où le Gouvernement a décidé de déclencher le 49.3 pour faire adopter le projet de loi sur la réforme des retraites, sans vote de l’Assemblée nationale.

Une telle réforme mérite une autre ambition de la part de l’exécutif que celle d’utiliser tous les artifices pour esquiver le débat de fond.

Pour la CFDT, une réforme du système des retraites ne peut être qu’une réforme porteuse de progrès social, de plus d’égalité, de solidarité et de liberté de choix. La CFDT a toujours revendiqué une transformation profonde de notre système de retraites pour le rendre plus juste et plus lisible. Cette transformation doit partir des réalités du travail et créer de nouveaux droits tout en assurant une pérennité financière en partageant les efforts.

Réussir une telle réforme nécessite de prendre le temps de l’écoute et de la concertation, pour rechercher un compromis social qui tienne compte de la réalité des travailleurs et des travailleuses dans toute sa diversité et de l’expression des citoyennes et citoyens.

C’est l’exact inverse de ce que le Gouvernement a fait depuis septembre 2022. Certes, la CFDT a réussi à arracher une concertation dont le bilan est insuffisant. Nous avons réussi à faire émerger des sujets importants : la situation des femmes, le minimum de pension, les carrières longues, la pénibilité ou encore l’emploi des seniors. Mais le principe du recul de l’âge légal de départ, pilier de la réforme, n’a jamais pu être discuté.

Durant ces concertations, aucune des pistes alternatives de financement portées par la CFDT n’a été sérieusement étudiée, aucune contribution n’a été demandée aux employeurs. Seuls les travailleurs et travailleuses sont mis à contribution, les plus gros efforts pesant sur les épaules de ceux et celles qui ont commencé à travailler tôt, qui exercent des métiers pénibles, les mêmes que l’on applaudissait pendant la crise Covid.

En inscrivant ce projet dans le cadre d’une loi de financement rectificative de la Sécurité sociale, le Président de la République et son Gouvernement ont affiché clairement leur unique objectif : faire des économies budgétaires.

Le Gouvernement a cherché un compromis politique à tout prix. Une stratégie qui l’a poussé à ignorer, une fois de plus, la démocratie sociale.

C’est pourquoi, depuis deux mois et demi, la CFDT s’oppose à ce projet de réforme des retraites. Cette opposition est résolue, argumentée, responsable. Elle s’exprime dans un cadre unitaire intersyndical clair dans son mot d’ordre et dans ses modalités d’actions.

Cette opposition est largement suivie par les travailleurs et travailleuses, et par une large majorité des citoyennes et citoyens. Elle s’est exprimée au cours de 8 journées de mobilisation, lors desquelles plus de 12 millions de travailleurs et travailleuses ont protesté pacifiquement contre le projet gouvernemental. C’est le plus important mouvement social que le pays ait connu depuis 50 ans, réunissant – et c’est à noter- des travailleurs et des travailleuses de toutes les professions et de tous les territoires. La pétition intersyndicale a aussi recueilli plus d’un million de signatures. Pour la CFDT, la légitimité démocratique ne se limite pas aux résultats des élections et à la légitimité du vote. Elle se construit aussi à l’épreuve de l’exercice du pouvoir, dans la capacité à comprendre l’état du pays, à tenir compte de l’opinion et des corps intermédiaires.

L’absence de toute réponse de l’exécutif face à cette expression citoyenne, vécue comme un mépris, a progressivement transformé la contestation en ressentiment, voire en colère.

La surdité et l’entêtement de l’exécutif se sont poursuivis jusqu’à l’utilisation du 49.3. C’est le choix du passage en force et l’aveu d’une absence de majorité politique. Rejeté par l’opinion publique, combattu par le plus fort mouvement social de ces dernières décennies, sans majorité à l’Assemblée nationale, le report de l’âge légal à 64 ans ne peut plus être mis en œuvre. Le Bureau national de la CFDT demande solennellement au Gouvernement de retirer son projet de réforme des retraites.

Mobilisation le 23 mars : 64 ans, c’est non!


LA MOBILISATION CONTINUE !

Alors que nous vivons, depuis le 19 janvier, le mouvement social le plus important de ces dernières décennies, le gouvernement a décidé le passage en force du projet de réforme des retraites par 49.3. C’est la preuve qu’il ne bénéficie d’aucune majorité pour faire adopter cette réforme rejetée par la majorité de la population ainsi que ses représentantes et représentants.

Face à la surdité et l’entêtement du gouvernement,  la CFDT appelle, en intersyndicale à une nouvelle journée de mobilisation le  JEUDI 23 MARS

Cette réforme doit être abandonnée !  Soyons des millions dans la rue pour mettre la pression sur le Gouvernement   et obtenir le retrait des 64 ans !

 

Mobilisation et manifestation les 16 février et 7 mars


« J’en appelle à la responsabilité du gouvernement, à la prise en compte de ce monde du travail qui exprime un profond rejet des 64 ans. »

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT

Il ne fait pas de doute que Laurent Berger, Secrétaire général de la CFDT, a pris la tête de l’intersyndicale et donne le tempo. Sur le terrain, la CFDT a montré sa capacité à mobiliser – à chaque manifestation, un tiers des manifestants est dans le cortège orange. Et parmi eux, à Paris, nos militants, adhérents, sympathisants enseignants du privé sous contrat sont présents à nos côtés pour s’opposer à cette réforme qui pénalise en particulier les carrières hachées, les femmes et ceux qui ont commencé très tôt.

 Le gouvernement a choisi de se mettre des ornières face aux manifestations de masse qui se déroulent à Paris et dans toute la France, et préfère regarder vers les députés LR pour marchander le vote de leur réforme. Nous regrettons particulièrement l’absence de dialogue social, le mépris qu’il est fait des corps intermédiaires qui montrent pourtant leurs capacités à mobiliser et à organiser les mouvements sociaux, et qui sont en même temps des composantes importantes de la démocratie et de la paix sociale. Vouloir s’en priver peut être lourd de conséquences pour notre démocratie.

Dans ce contexte, le SPEP CFDT suit le durcissement de la CFDT qui déplore que le réformisme syndical que nous prônons tant depuis trente ans soit si peu considéré sous la présidence macronienne. Le temps est compté de part et d’autre puisque la durée d’examen du texte par le parlement est limitée à 50 jours – soit jusqu’au 26 mars -, en raison de l’utilisation de l’article 47.1 de la Constitution par le gouvernement. Entre temps, espérons que le gouvernement acceptera enfin de négocier avant le durcissement du mouvement, car :« Qui bloque aujourd’hui ? Pas nous, c’est le gouvernement (…) On appelle à mettre la France à l’arrêt », pour finir comme nous avons commencé, sur les propos de Laurent Berger.

Nous appelons à la mobilisation et à la manifestation le jeudi 16 février et le mardi 7 mars 2023. 

Judith Volcot – Secrétaire Générale du SPEP – CFDT