La Fep – CFDT reçue au ministère le 1er juin 2O22


Cette rencontre, conformément aux engagements pris par le ministère d’un rendez-vous trimestriel, était l’occasion de faire le point sur plusieurs dossiers chauds du moment.

Concours

Les chiffres alarmants pour l’enseignement public en termes d’admissibilité semblent, pour l’instant, épargner l’enseignement privé sous contrat. Le nombre de candidat∙es admissibles y reste plus élevé par rapport au nombre de postes aux concours. Mais il est plus faible que l’an dernier, avec des différences selon les disciplines et le degré. Incohérent au vu de la précarité de nombre de nos collègues, dénoncée par la CFDT.

Enseignements de spécialité

Les responsables de la Fep ont fait part des dysfonctionnements dans plusieurs académies pour l’attribution des 4 demi-journées aux professeur∙es chargé∙es des corrections des épreuves de spécialité. Le ministère nous a pourtant assuré avoir donné des consignes strictes aux recteurs et rectrices. Force est de constater, une fois encore, que le dialogue quasi inexistant avec l’équipe pédagogique dans de nombreux établissements, a conduit à un autoritarisme des chef∙fes d’établissement, seul∙es décideurs et décideuses pour libérer les collègues de leurs cours.

Mouvement de l’emploi et stagiaires : flou juridique et injustice

La réforme de la formation initiale nécessite une gestion des stagiaires, l’année du concours, plus complexe pour assurer un temps plein aux Master MEEF. Le flou juridique conduit, une fois de plus, certaines académies, à s’affranchir des priorités dans les affectations entre stagiaires et maîtres demandant une mutation, créant ainsi une iniquité sur le territoire. Sur ce plan, l’académie de Nantes obtient la palme. Heureusement que nos élu∙es dans les commissions se chargeront, pour les collègues lésé∙es, de faire remonter ces dysfonctionnements et obtiendront gain de cause dans la plupart des situations.

Éducation prioritaire

Autre sujet sur lequel la CFDT a alerté le ministère : l’expérimentation des contrats locaux d’accompagnement débutée dans 3 académies en septembre dernier et qui s’étendra à 12 à la rentrée avant une extension à l’Outremer en 2023. Là aussi, un certain flou dans le contenu des projets menés a conduit la Fep-CFDT à demander au ministère de lui fournir un premier bilan de l’utilisation des moyens dans les 6 établissements pilotes.

Un espoir pour les maîtres délégués

Le combat des militant∙es de la CFDT, contre la précarité des enseignant∙es entrant dans le métier et qui se prolonge très souvent, faute de volonté du ministère d’y remédier, reste d’actualité. Leur rémunération proche du SMIC, bien en deçà de celle des contractuels du public, verra-t-elle un alignement sur l’enseignement public que nous revendiquons depuis des années ? Certainement si l’on en croit nos interlocuteurs, à un horizon de moins de 2 ans…

D’ici là, et rapidement, la Fep-CFDT demande une revalorisation de l’ensemble des rémunérations et une hausse du point d’indice de la fonction publique, élément incontournable pour rendre son attractivité au métier d’enseignant∙e.

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